Edgard Oberson, guide de montagne Parcours Arles Liens Contact
Bandeau photos
Accueil Nouvelles Alpinisme Escalade Famille Rando à ski Voyages, expéditions Programme Tarifs
Dernières nouvelles

 

Pour ma dixième ascension du Kilimandjaro, je n’ai pas été ménagé : entre les petits bobos classiques en altitude, les ennuis aux frontières et l’accident du Meru, j’ai « visité » tous les cas de figures qu’on peut rencontrer lors d’un voyage en terre lointaine et en groupe !

Heureusement, j’ai pu compter sur Géarld, le jeune aspi que j’ai engagé pour m’aider à coacher le groupe d’une vingtaine de personnes inscrites cette année ….

La chute de Christiane lors de l’ascension du Meru (notre sommet d’acclimatation) qui a nécessité une intervention à l’hôpital d’Arusha (14 points de souture) a quelque peu ébranlé le moral du reste de l’équipe et a demandé une réorganisation importante.

Ainsi la joyeuse équipe du départ, pour la moitié gruyèrienne, pour l’autre de la région nyonnaise a dû se scinder en deux, d’un côté le gros de la troupe emmené par moi-même par l’itinéraire de la Machamé. Nous sommes arrivés au sommet le 21 septembre.

Le sommet, enfin !


De l’autre, quelques jours de convalescence plus tard, Gérald lui atteignait le sommet le 24 septembre avec Christiane et Aline par l’autre versant en suivant l’itinéraire de la Marangu.
Et c’est le 25 septembre, jour de notre retour en Suisse que nous nous sommes tous retrouvés !

Nuits africaines ....


Difficile, oui, exigeant, oui, mais tous les efforts et toutes les souffrances endurés n’ont pas altéré ce pur moment de bonheur ressenti, ce soulagement, cette libération lorsque, enfin, nous avons atteint les 5895 mètres de l’Uhru peak, ce point magique, le plus haut du continent africain. Tolérance, encouragements mutuels, ont permis à chacun(e) de donner le meilleur de soi.

Nouvelle façon de faire le Cervin selon la technique « Lolo » : partir de Genève le matin, prendre la première benne à Zermatt pour le Schwarzsee, (08h30 en cette saison), et commencer le Hönli dès 10h30, au moment où en principe les guides de Zermatt redescendent.

Montez « tranquillement », arrivez au sommet que vous avez pour vous tout seul, profitez bien de la vue et …. redescendez en dépassant une dizaine de cordées (qui n’ont vraisemblablement pas grand chose à faire sur cette montagne et qui, au mieux, dormiront à Solvay). Poursuivez votre descente et revenez sur le plancher des vaches à l’heure du souper.
…. Et savourez la journée à la cabane du Hörnli avec un bon Pinot !
« Pierre du Niton à Genève : 373,600 mètres d’altitude. Sommet du Cervin, 4477 mètres. Je vous laisse faire le calcul !

Cinq sommets en 5 jours, dont 4 de 4000 m ! Pas facile de tenir un programme cette année avec l’été particulier et instable qu’on a. Mais possible avec de la chance, de la volonté et une belle équipe.
D’abord un grand groupe puisque les trois tenors des Bonnes Fontaines de Fribourg ont rejoint les quatre de CRoc’ montagne pour le Breithorn de Zermatt.

Puis une équipe réduite, parfois rapide et précise.
Deux jours de franc beau temps pour se placer là où il faut, des choix logistiques quand il l’a fallu, ont permis à tous de revenir de cette semaine estampillée « Croc’montagne » comblé et prêt à recommencer j’espère !
En tout cas moi je suis partant !

On a failli partir au Tessin sur les dalles du val Maggia ! On a croché, brassé la fraîche comme en hiver et on a … réussit ! Thibault et son père Denis sont d’un tempérament crocheur et ils l’ont prouvé dans les conditions détestables que nous avons rencontrées durant notre séjour dans la vallée de Saas.

trois sommets, ni plus, ni moins !

Au moins 60 cm de neige sont tombés, de quoi retenir les plus courageux. La preuve ? Les trente touristes attendant au début de l’Allalin qu’une bonne âme fasse la trace. Ce sera pour nous, et vive la galère !
Malgré tout, nous n’avons pas chômé et c’est avec 2 sommets de 4000 de plus à leur palmarès que s’en retournent à Bruxelles Thib (13 ans !) et son père.

Ce séjour dans les Alpes est un beau témoignage de partage d’une passion transmise, et je sens que bientôt c’est Thib qui fera la trace pour son père !

Les magnifiques paysages variés de la Turquie des montagne.

Quel beau voyage ! Après bien des tracasseries administratives afin d’obtenir le précieux permis d’ascension, après un joli trek d’acclimatation dans le massif du Kaskar et l’ascension du sommet du même nom de 3937 m, nous étions tous hyper motivés pour suivre les traces de Noé (alpiniste ou marin ??) à l’Ararat (attention, c’est le mont Agri Dagina pour nos amis turcs !)

En route pour le Kaskar, 3937 m

Je ne sais pas comment lui s’en est sorti avec sa « barque » et ses bestioles et à quel rythme il a navigué avant de se poser sur le sommet de 5165 mètres, mais pour le trio des familles Martinson-Rime-Rueger, on peut dire que nous sommes monté au rythme d’Allinghi, enfin à la vitesse de ses belles années … Les locaux ont été très impressionnés par le performance de notre groupe de 14 personnes disciplinées, mi ado, mi adulte, de 12 ans (c’est Kim !) au vieux briscard de 57 ans (c’est moi !).

Les moments précieux d'un trekking pas ordinaire

Cette aventure était un remake de ce que nous avions réalisé il y a 3 ans au Ladakh, mais cette fois le groupe était complet : 3 jours avant notre départ en Inde en 2007, le malheureux Yann avait été scotché par une péritonite en Suisse. Du coup, le voyage avait été annulé pour lui et Catherine, sa mère compatissante.


Tous on the top, 5165 m : Kim, Catherine, Flore, Yann, Tom, Billie, Nico, Fanny, Isabelle, Julien, Valentin, Alain et Baptiste.

C’est donc avec un immense plaisir que cette année j’ai accompagné les familles Rime et Martinson au complet, vite rejoint par les amis Rueger.
Tous alpinistes, tous expérimentés, tous sportifs, tous parfaitement bilingue (français et turc ….euh … après le voyage !), tous copains comme …, tous joyeux !
Belle découverte pour la plupart, de cet immense pays vingt fois plus grand que la Suisse, aux paysages si variés et aux habitants si accueillants.

Retour au camp de base et à ... Dogubeyazit

Même les soldats et les tanks en position à Dogubeyazit, ville incontournable dans le triangle Iran, Arménie, Turquie, n’ont pas entamé notre moral et notre enthousiasme.
Pour moi, un retour dans la région après … quarante ans !

<< 1 ... 58 59 60 61 62 63 64 65 66 67 68 ... 91 >>