Catégorie: Expédition

20.10.11

Permalink 14:57:17, Catégories: Expédition, 418 mots   French (FR)

Ama Dablam, 6856 mètres

La plus belle montagne du Népal : L'Ama Dablam (à traduire par "le reliquaire de la mère" ou "la boîte à bijoux de la mère"). En fait, c'est la gardienne des montagnes majeures du Khumbu, Everest, Lothse, Nuptse. Son esthétique est hors norme, touchante. J'aimerais croire que c'est de l'Ama Dablam dont Baudelaire parle dans son poême "La Beauté", tiré des Fleurs du Mal :

"Je suis belle ô mortels ! comme un rêve de pierre
Et mon sein où chacun s'est meurtri tour à tour
Est fait pour inspirer aux poêtes un amour
Eternel et muet ainsi que la matière" (...)

Une aventure qui a commencé pour nous il y a trois ans, dans mon salon, quand Lolo a vu une photo particulièrement belle de l'Ama Dablam. Les envies de gravir une montagne plutôt qu'une autre appartiennent à chacun d'entre-nous, son histoire, sa forme, le lieu. L'envie de Lolo lui appartient donc.
Mais cette année a été la bonne pour nous, une belle saison dans les Alpes, une bonne acclimatation le long du trek du camp de base de l'Everest. Nous voilà prêts et motivés, malgré qu'aucune cordée n'ait réussi l'ascension la saison dernière et que l'évolution des glaciers rends la barre de séracs sous le sommet particulièrement délicate.

Montée au camp 1 :

Montée au camp 2 :

Nous ferons partie de la première cordée qui sortira cette année au sommet (18 octobre, directement du camp 2 au sommet et retour au camp de base en 18 heures). Derrière nous, de nombreux candidats dont nous n'aurons pas de nouvelles : du camp de base, nous redescendrons très vite sur Namche, Lukla et Kathmandu, la neige étant tombée dès le 20 octobre jusqu'à 3500 mètres ...
Le jour du sommet a été une journée sublime, départ du camp 2 à 03h00, petite halte au camp 3, puis la section en glace, très raide , mène à une superbe arête de neige genre Bianco Grat, qui plonge dans le ciel et qui brutalement s'arrête, c'est le sommet, une plaine magnifique, avec une vue incroyable sur les géants, Everest, Makalu, Lothse.

Montée entre le camp 2 et le sommet :

Le sommet :

Nous sommes seuls, avec Tulsi, notre sherpa bienveillant.
La mère (Ama) nous a laissé entrevoir ses secrets (Dablam)

La descente, vue sur le camp 3 et, surprise, rencontre de Ueli Steck et de sa femme au camp 3 :

Les compagnons de cordée, Lolo et Tulsi:

20.01.10

Permalink 13:42:41, Catégories: Expédition, 513 mots   French (FR)

Ah ! Cconcagua ........ !

L’Acconcagua est un magnifique projet, surtout si on envisage d’en réaliser l’ascension par sa très belle face Est que parcours le glacier des polonais, ce qui était notre but.

Mis companeros, Lolo et Roland :

Déjà la marche d’approche, qui suit la longue vallée de las Vacas est un enchantement. On la parcours durant trois jours pour atteindre les 4200 mètres du camp de base (Plaza Argentina) que je découvre en même temps que mes compagnons Laurent et Roland, parce que pour mes quatre précédentes ascensions c’est la vallée de Horcones orientée au Nord-Ouest que j’avais suivi. pour rejoindre Plaza de Mulas, le camp de base de la voie normale.
Cette année (à cause du phénomène Nino a-t-on entendu dire) les conditions ont été très difficiles. Il faut comprendre par-là que le vent a été exceptionnellement violent (parfois jusqu’à 150 km/h) d’où le très grand nombre d’abandons et d’évacuations par hélicoptère du camp de base que nous avons pu constater.

Le glacier des Polonais, face Est de l’Acconcagua, 6962 m et son camp 1 :

Beaucoup de casses de matériel aussi, des tentes déchiquetées par exemple.
Des blessés, notamment des gelures toujours dues au vent.
Les témoignages recueillis (plus ou moins crédibles) par certains amateurs qui ont tenté le glacier des polonais cette saison nous ont assez vite convaincu de modifier notre projet initial et de partir sur une voie magnifique qui se situe entre la face Est et la voie normale et qui rejoint cette dernière un peu plus bas que le refuge Independecia, à 6300 mètres.

Les amis argentins, Jose et Julian :

Un itinéraire de toute beauté, ponctué de trois camps accueillants, avec de l’eau à profusion à chacun d’eux.
Il reste qu’une expédition de ce type demande un très gros engagement et un bon moral. Le froid, le vent et le bruit qui lui est associé jour et nuit, les lourdes charges à monter d’un camp à l’autre, l’altitude et tous les symptômes qui vont avec (maux de tête, nausée etc.) en font une expérience exigeante.

Nous rejoignons la voie normale à 6300 m, au moment du lever de soleil le 9 janvier. Le refuge détruit de Independecia :

Il nous a fallu aussi beaucoup nous battre dans les « pénitents » pour rejoindre à 5200 mètres le col Ibanez, qui offre au-dessus du camp de base une vue incroyable sur la face Sud, une des plus haute du globe.

La fête au camp de base, la montée au col Ibanez, 5200 m, au tiers de l’extraordinaire face Sud de l’Acconcagua (voie des Argentins) :

On ne parlera donc pas de vacances …. avant de rejoindre les 30 degrés de Mendozza, ses terrasses accueillantes, ses « chorizos » impressionnants accompagnés de vins légendaires, ou plus tard, entre deux avions, la magnifique ville de Buenos Aires et ses quartiers si pittoresques.

Lolo et Roland, quelques jours …. après !

14.12.09

Permalink 16:48:13, Catégories: Expédition, 84 mots   French (FR)

Le froid est là, la neige viendra .. plus tard !

Ultime entraînement avant notre départ à l'Acconcagua, ça a consisté à un check du matériel sous condition, à un entraînement à l'altitude et au froid !
C'est le long de l'arête Midi-Plan que nous avons installé nos tentes par - 25 degrés et que nous avons vu avec plaisir que les réchauds fonctionnent, que les sacs de couchage sont performants ainsi que les tentes.
La montagne est vide en cette période et la lumière fantastique, un vrai plaisir d'avant Noël !

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