Edgard Oberson, guide de montagne Parcours Arles Liens Contact
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Meru-Kili-Safari, tel est le programme établi sur une quinzaine de jours. Tous en haut, sur les 3 sommets, d'abord sur le petit Meru, ensuite sur le grand et enfin sur le sommet le plus haut du continent africain à 5895 m. Tous en haut mais non sans souffrance, le dernier jour du Meru par exemple (Sattel-sommet et retour plaine) représente une journée de 14 heures d'effort quant au Kilimandjaro, le jour du sommet (Barafu-sommet-Mweka) une bonne douzaine.

Ce ne sont donc pas des sommets faciles, même si techniquement il n'y a pas de difficulté. L'altitude est là et même si, comme les personnes du groupe que j'accompagnais, l'entraînement préalable a été  plus que correctement réalisé durant l'été précédent, quelques uns ont été surpris par les efforts à fournir.

Et même si je connais assez bien cette montagne (c'était ma douzième ascension), j'entreprends toujours  ce voyage avec un peu d'appréhension. Alors encore pour cette fois, ouf ! Oui nous avons tous réussi, oui le groupe a été très porteur, oui le team africain sans qui rien ne serait possible a été hyper compétent, non il n'y a eu aucun bobo ni de ces problèmes typiques des pays tropicaux bien connus des "boyaulogues"  ... Encore un beau voyage réussi que je recommande à tous les alpinistes voulant vivre une expérience forte.

Un beau challenge pour Roland, Beatriz et Steve, un rêve réalisé pour Eliane, Bernard et Daniel, une découverte pour Lucia  et Carine. Merci à eux !

  
  
  
  
 

Ouh là là quel temps de m .... ce samedi matin ! Il pleut à Lausanne, il pleut à Châtel-St-Denis, il pleut à Fribourg et à Berne .... On y va on y va pas, c'est que c'est cher le train du Jungfraujoch, presque plus que le Klein Matterhorn et l'Aiguille du Midi réunis .... Alors monter pour rien. Mais on y va, on a confiance aux prévisions météo.... jusqu'à la sortie du train mais quand on a vu que même dans les tunnels   il y avait du brouillard, alors là on s'est dit que ... c'était peut être pas le bon choix !   Deux guides et quatre bons jeunes bien en forme et nous partons tout de même pour le Mönsch. Et tout s'est ouvert juste pour nous pendant une bonne demie heure, juste sur l'arête sommitale. Quel pied, on a bien fait d'y croire .... Jolie impression de faire l'école buissonière, d'avoir marauder une course comme une belle pomme ! Lucia, Tiff, Phil et Fred aux anges et moi aussi !

 
 
 

Des deux grands exploits de l'été 2013 j'hésite à me pâmer devant celui de Kilian qui a réalisé Cervinia-Cervin-Cervinia en 2h52 ou celui de Roland sur le même itinéraire à la montée, retour par l'arête du Hoernli. Parce que Roland, lui, revient de très loin et qu'il y a 9 mois en arrière au retour d'une plongée dans un lac du Jura français (nov 2012)  il était donné comme mort à la suite d'une collision frontale pour laquelle il n'y pouvait strictement rien. Trois mois d'hôpital, un nombre d'opérations qu'on ne compte plus, un nombre d'heures de phisio qui donne le vertige, c'est ça l'entraînement de Roland pour  réaliser son rêve de faire la traversée du Cervin. Coaché par son copain d'enfance, Lolo avec qui nous écumons les Alpes depuis plusieurs années, y croyait ... à moitié pour ne pas dire "à un quart". Chapeau bas les amis, on l'a fait et c'était une magnifique aventure !

Au lendemain de notre ascension, pour Lolo et moi, ce sera le Zinal Rothorn et pour Roland, entraînement oblige, nous partons prochainement au Kili, ce sera la montée au grand Mountet. Ah les jeunes !

 
 
 
 
 
 

C'est l'histoire d'un gars montagnard mais qui ne le dit pas, très habile mais qui ne le sait pas, compétent mais qui ne le croit pas. C'est le compagnon de course idéal, celui qui s'autoassure plus vite que son ombre, qui ravale la corde avant qu'on le lui demande et qui met ses crampons aussi facilement que ses pantoufles. C'est aussi l'histoire d'un gars avec qui on démarre de la cabane où 35 personnes démarre en même temps, et c'est le même gars avec qui on arrive au sommet avant tout le monde. C'est l'histoire d'un gars qui rêvait depuis plusieurs années d'en réaliser l'ascension et c'est avec lui que bien avant midi nous avons rejoint le refuge à peine fatigués après l'ascension de la dent Blanche. Appelez-le Don, Don Ricardo.

  
 
 

Une de ces course qui monte en puissance au fil des jours, qui permet d'aller de (bonne) surprise en (bonne) surprise, qui se faufile entre les rideaux de pluie voir de neige, et qui se termine en apothéose par l'ascension d'un 4000 mètres alors que toutes les conditions étaient réunies pour douter. Comme à chacune de nos sorties, Pat se trouvait pas assez entraînée, trop fatiguée, plus assez si ou ça ... Et comme à chacune de nos sorties, elle court comme un chèvre et je dois tout faire pour la remettre à sa place : derrière moi ! Topali, Turtman, Tracuit (nouvelle cabane, nouvelle gardienne ....) et pour finir le Bishorn. Quasi personne dans les refuges (fin de saison ??), 8 personnes à Tracuit par exemple, et quasi personne le long des glaciers, un rêve !

 
 
 

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