Edgard Oberson, guide de montagne Parcours Arles Liens Contact
Bandeau photos
Accueil Nouvelles Alpinisme Escalade Famille Rando à ski Voyages, expéditions Programme Tarifs
Dernières nouvelles

 

J’adore toucher le rocher à la fin de la saison, sentir le corps libéré de la pression, me faire dorloter par le soleil du Midi et cette année j’ai découvert (enfin !) l’escalade en Sardaigne. Fabuleux ! D’immenses possibilités, de la couenne aux  voies engagées, des randonnées magnifiques, et tout ça à côté de la mer encore bien chaude en cette fin octobre et qui encourageait  la baignade quasi quotidiennement. Une nourriture et un accueil qui rendrait jaloux bien des acteurs du tourisme … Ah c’est sûr, je vais y revenir en Sardaigne ! Et c’est dans mes chères Alpilles qu’ensuite  j’emmenais Lilly, Philippe et Marie-Noëlle. Là encore, beau soleil, température, rocher et ambiance de rêve. Les trois grimpeurs avaient déjà sévis dans le coin avec le camp de base établi dans ma maison en Arles avec l’avantage certain d’un confort agréable. Un bravo tout particulier à Lilly (dont je tairai l’âge…) pour ses performances et sa motivation ! Jolie fin de saison, maintenant je me sens prêt pour le ski !

 

 
 
 
 
  
 

... et ce n'était pas gagné d'avance avec cette queue de mousson ! En ce début d'octobre 2016 le Sagarmatha, 8848 m (ou Chomolungma) plus connu par le nom d'un envahisseur anglais dont je tairai le nom par respect pour les népalais est longuement caché par les nuages et c'est sous la menace d'un pistolet que j'ai enclenché le ventilateur qui m'a sauvé d'une humiliation certaine, celle de me balader dans le Khumbu sans LE voir. Ouf, sauvé par le gong depuis les pentes du Gokyo Ri où avec beaucoup de persévérance et autant d'imagination l'arête du Nuptsé est venue s'interrompre contre le triangle rocheux caractéristique. Confirmation 3 jours plus tard en-dessous de Namche Bazar ... Sympa l'équipe, tous bien entraînés, tous tolérants mais sous leur allure cool, des teigneux je vous dit, exigeants et qui en voulaient pour leur argent ... ça m'apprendra à trop promettre ! Alors méfiez-vous des trois daltons Christian, Jean Marc et Patrick, tous fraîchement quincas et initiateurs du projet, appuyé par deux gazelles Isabelle et Danielle qui n'ont pas leur langue dans leur poche et de deux autres Marylin et Laurence prêtes à mordre. Quant à Olivier, ça rigole oui, mais ça dégaîne plus vite que son ombre et hop d'un seul coup, plus de barbe ! Et tout devant Nono, prête à faire feu (pour réchauffer les plats) et à faire des photos (qu'on ne verra jamais). Joli voyage en vérité je vous le dis, avec des gens formidables avec lesquels, oui je suis maso, je repartirai avec plaisir !

 
 
 
 
 
 
 
 

Un  mois de septembre très particulier pour moi : Alexandre Lachavannes réalisateur à la TSR me propose de participer au tournage d'une émission pour  "Passes-moi les Jumelles", mais pas comme guide assurant les cameramans, mais comme ... sujet ! Suspicion, hésitation ... je craque. Et me voilà embarqué pour quasi trois semaines entre repérages et tournage avec une équipe incroyable qui se devait de cumuler le double mandat d'alpiniste et de preneur de son ou cameraman, en l'occurence camerawoman, parce que si le son c'était Tullio, l'image c'était Jeanne. Mais aussi Eric qui nous suivait  avec son drôle de drône ! Ils n'ont pas été ménagé et les autres collègues et alpinistes rencontrés sur le Weissmies  lieu de tournage retenu avaient des mines pour le moins étonnées ... Par contre sur le Miroir d'Argentine, deuxième site retenu, nous étions seuls au monde, juste supervisés par un couple de gypaèdes très intéressés par le drône d'Eric ...Quelle chouette expérience ! Pour les autres "acteurs", Maria au Weissmies et mon fils Arno au Miroir, ils ont dû eux aussi se jeter à l'eau,  répondre à des interviews, repasser telle ou telle scène, du vrai cinéma ! A voir probablement au printemps prochain, infos suivront !

 
  
 
 
 

Revenir à la Pierre Qu'Abotse que j'avais gravie pour la première fois en ... 1961 (!) a été en cette fin de saison  comme un voyage dans le temps, c'est le moins qu'on puisse dire ! A cette époque, mes parents étaient gardiens de la jolie cabane Barraud, juste au-dessus d'Anzeinde dans les Préalpes vaudoises et nous y passions tous nos étés en famille. C'est là que j'ai fait mes premières armes et il n'était pas rare qu'un clubiste du CAS venant passer la nuit au refuge embarque le gamin que j'étais, qui à l'arête Vierge, qui au Miroir ou à la Pierre qu'Abotse. C'est donc un espèce de retour aux sources que j'ai entrepris pour les besoins de repérages divers à faire pour la TSR qui va tourner en partie son émission phare Passes moi les Jumelles dans la région.  Le plaisir a été grand de retrouver cette arête facile mais vertigineuse, un peu ternis par la prolifération de spits placés là ou un anneau de corde assurait tout aussi bien que cette vilaine féraille. La nouvelle génération aurait-elle un besoin tel de se rassurer qu'il faille suprimer toutes notions d'aléatoire ?

 
 

... comme disent parfois les Vaudois pour dire on est droit, tout est en ordre ! Du moins ma mère dit ça parfois ... A notre retour du Mönsch avec Michel gravi par des conditions exceptionnelles, on aurait pu dire la même chose. C'était vraiment super. Pas une seule trace de glace, ni au passage du nez, ni sur l'arête sommitale, un vrai plaisir. Moins de chance par contre le lendemain pour la Jungfrau, la pluie (annoncée) a rendu la neige effroyablement molle et l'enfoncement le matin à 4h00 était, sur les traces, de presque 30 cm. Tout pourri ... Alors sagement, comme mes autres collègues, nous avons repris le train. Tout n'est pas "de Berne" tous les jours ....

 
 
 

<< 1 ... 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 ... 91 >>