Kilimandjaro, le retour ! C'était mon quinzième et pour le Meru mon dixième ... Les montagnes restent belles quoique un peu sale ! Négligences certainement dues au fait que durant la période Covid, il y a eu du relâchement ! Nous avons eu beaucoup de chance notamment lors de notre descente du Meru de pouvoir observer une multitude d'espèces animales caractéristiques des parcs nationaux de Tanzanie. Beau cadeau, vraiment ! Et l'équipe a bien tenu le choc des basses températures dues au vent le jour du sommet du Kili, bravo à tous !  C'est toujours très valorisant pour un guide de montagne de pouvoir faire la photo du sommet avec TOUS les participants-es et cette fois je peux dire que j'ai été gâté, j'ai pu les faire sur tous les sommets au programme, trois si on compte celui du little Meru ! Toutefois j'ai été très choqué cette année de constater que les neiges du Kilimandjaro si chères à Pascal Danel ne sont plus. Il ne reste que deux petits blocs de glace le long du cratère de l'Uhru Peak, le point le plus haut à 5895 m. En 1995, on mesurait un mur de glace d'une quinzaine de mètres de haut que l'on suivait jusqu'au sommet... Mais y a pas le feu au lac ...